Aux lendemains de la guerre en Ukraine, la CFTC a participé à la chaîne de solidarité et donné comme mot d’ordre, aux membres de son organisation, d’aider lorsque cela était possible. Consigne entendue par l’antenne locale CFTC à Calais.

Cyril Chabanier, président de la CFTC, était invité dans la deuxième partie de l’émission Le Grand Journal de l’Éco, BFM Business, présentée par Hedwige Chevrillon, pour discuter retraite, pouvoir d’achat et Assurance chômage.

« Le dialogue social est l’essence même de notre action en tant que syndicat, et à plus forte raison à la CFTC. Alors je le dis ici, à nos militants, comme je l’ai dit au Président de la République, il faut prendre le temps d’un dialogue social constructif. » Cyril Chabanier

Les travailleurs des plateformes de livraison et du secteur des VTC étaient, pour la première fois, appelés à élire leurs représentants afin d’instituer un dialogue social entre les diverses parties prenantes. L’enjeu : construire un socle de droits sociaux dont ils étaient privés jusque-là. Les résultats sont tombés.

Si tout le monde est plus ou moins conscient de l’urgence de la transition énergétique et des besoins immédiats de croissance économique pour le pouvoir d’achat des plus précaires mais aussi des classes moyennes, le principal problème politique, économique, écologique et social d’aujourd’hui n’est pas tant dans une différence d’opinion sur les objectifs à atteindre, que dans la contradiction du temps long et du temps court.

Pendant la campagne, Emmanuel Macron avait esquissé les contours d’un autre chantier : conditionner le versement du RSA à une activité de 15h à 20h par semaine. La CFTC ne s’oppose pas à l’idée d’une contrepartie à cette aide. Mais elle appelle toutefois à la vigilance et demande des clarifications quant au projet de l’exécutif : « Si on nous dit que les personnes qui touchent le RSA doivent travailler 20h en contrepartie, ça n’a pas de sens.